Structure du système de fichiers Linux

6.4 Liens symboliques

Il y a un large éventail d'utilisations pour les liens symboliques dans chaque système de fichiers. Alors que les liens symboliques ne sont pas encouragés pour une installation par défaut (que l'on trouve après avoir installé Linux) dans une norme comme celle-ci, ils sont souvent utilisés avec bonne raison sur des systèmes différents. Le problème est que les liens symboliques devraient être là pour tout garder quand n'importe qui espère le trouver là.

Soyez préparés à accepter que certains répertoires, même ceux que l'on trouve dans le répertoire root, vont quand même être des liens symboliques. Par exemple, sur certains systèmes /home ne sera pas sur root, mais lié symboliquement à un répertoire /var, ou autre part. /home peut aussi avoir sa propre partition physique, bien sûr, et être monté de son propre chef.

De manière similaire, parce que /usr peut être sur un serveur de fichiers central monté par NFS, /usr/local pourrait être lié à /var/local. Ce changement peut être justifié en se rappelant la raison principale d'avoir /var : séparer les répertoires des fichiers qui varient avec le temps et entre différents systèmes et machines de ceux qui peuvent être partagés et en lecture seule.

Quelquefois les systèmes lieront aussi /tmp à /var/<quelquechose> si la partition root devient trop petite (ou démarre trop petite). Il y a plus d'exemples de "bons" usages des liens symboliques, mais le problème entier se réduit à deux choses : les packages doivent être capables de trouver les choses où elles les attendent (avec raison) et les liens symboliques peuvent être utilisés pour résoudre le problème dans bien des cas. Cependant, des problèmes peuvent aussi surgir en utilisant trop de liens symboliques. Ces problèmes comprennent une sur-confiance pour que les liens symboliques résolvent les problèmes, des confusions résultant de la sur-utilisation des liens symboliques, et les préférences esthétiques de gens différents.



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Codé par mm2html le 16 octobre 1995 par Daniel Quinlan
Traduit le 2 juillet 1996 par Olivier Tharan